Mardi 14 mars 2023, 20h30, Paris.
Les lumières et la musique font vibrer la Halle Carpentier, l’antre du Paris Basketball.
Sur le terrain, Juhann Begarin ouvre le score d’un dunk spectaculaire, sur contre-attaque, puis enchaîne avec un contre sur la planche. En moins de trois minutes, le ton est donné !
Paris finit par s’imposer 89 à 85 (face à Wroclaw) après avoir fait le show. À l’américaine. Et ce n’est pas qu’en raison de la nationalité de son propriétaire, David Kahn, et de son entraîneur, Will Weaver.
Le club doit aussi cette touche à ses joueurs Français ! Axel Toupane est l’un des rares à avoir gagné une bague NBA tandis que les jeunes Juhann Bégarin et Ismaël Kamagaté ont tous deux été draftés (respectivement par les Boston Celtics et les Denver Nuggets) : ils semblent promis à une belle carrière outre-Atlantique.
Nous les avons rencontrés tous les trois le lendemain de cette victoire en Eurocup, dans leur centre d’entraînement, The One Ball. Invités par Courtyard, sponsor officiel du club, nous avons parlé de leurs passions, à commencer par le basket bien entendu.
« J’avais 8 ans et je regardais les finales NBA entre les Lakers de Los Angeles et les Pacers d’Indiana. Je me disais que c’était vraiment ce que je voulais faire, là où je voulais arriver. »
Pour Axel Toupane, la NBA a été le déclic. Et il est un véritable enfant de la balle. Enfin, du ballon orange. Il a grandi, un ballon à la main, dans les gymnases où il suivait son père, Jean-Aimé Toupane, joueur professionnel puis entraîneur (aujourd’hui en charge de l’équipe de France féminine).
Juhann a, lui aussi, baigné dans le basket dès son plus jeune âge. Son grand frère, Jessy, a même été à l’INSEP avant lui. Mais il ne pensait pas forcément suivre cette voie.
« Ce que j’aimais surtout, c’était retrouver mes copains sur le terrain. »
Son talent l’a emmené plus loin : à l’âge de 14 ans, alors qu’il est déjà surclassé pour jouer avec des adultes, il quitte la Guadeloupe pour rejoindre à son tour le centre de formation. C’est là où il se rend compte qu’une carrière professionnelle est possible.
Pour Ismaël, la révélation est encore plus tardive. Passionné de football, il est formé en tant que gardien de but en raison de sa taille supérieure à la moyenne. Celui qui culmine aujourd’hui à 2m11 finit par passer du stade au gymnase à 15 ans. Et il signe son premier contrat pro à l’été 2019, au Paris Basketball justement.
« J’adore l’ambiance des matchs, quand la salle vibre avec nous, que la foule se lève pour une action. » (Juhann)
Ismaël acquiesce et rappelle que le plus important, pour lui, est de « prendre du plaisir sur le terrain, s’amuser avant tout. »
Axel est d’accord. S’il ajoute qu’il aime gagner, il insiste surtout sur ce que cette vie lui a apporté en dehors du terrain :
« Le basket m’a permis de voyager dans le monde entier, même dans des villes où je n’aurais jamais pensé aller. »
« J’aurais sans doute travaillé dans la restauration. J’adore cuisiner. »
Originaire des Abîmes, Juhann sait préparer de nombreuses spécialités antillaises, mais il aime aussi expérimenter. Il n’a pas peur d’essayer de nouvelles recettes, surtout les desserts car il est très gourmand.
« Si je n’avais pas été basketteur, j’aurais été golfeur. »
Comme Michael Jordan avant lui, Axel aime le défi qu’impose le golf. Il y a joué quand il était plus jeune et, aujourd’hui encore, il aime retourner sur les greens pour décompresser. Il peut ainsi laisser de côté le basket, comme toutes ses autres activités : entrepreneur à succès, il figurait, l’année dernière, dans le classement Forbes des 30 personnes influentes de moins de 30 ans.
Ismaël, quant à lui, aime se détendre comme la plupart des jeunes de son âge, devant une série ou un jeu vidéo. En vrai gamer, il a toujours une tablette, un ordinateur ou même une Switch dans son sac. Il aimerait même en faire un métier :
« Je me verrais bien avoir un canal Twitch, travailler comme modérateur sur des forums spécialisés dans les jeux vidéo. »
« Les déplacements sont très programmés. Tout est très chronométré : on arrive la veille, on joue le lendemain. » (Axel)
Entre une séance d’entraînement dès leur arrivée et une dès le lendemain matin afin de se préparer pour les matchs, les basketteurs professionnels n’ont pas vraiment de temps libre. Ou seulement pour se reposer avant de regagner la salle où ils doivent jouer.
S’ils aiment voyager, c’est avant tout pour l’ambiance, pour partager des moments en équipe. En dehors des cartes et de quelques jeux de société, les Parisiens aiment se défier en répondant à des quiz de culture générale. Ils se lancent aussi souvent dans d’interminables débats, « souvent sans queue ni tête » précise Juhann. Il raconte ainsi que l’ambiance est souvent animée, même lorsqu’ils ne sont pas seuls :
« On n’est pas vraiment les meilleurs compagnons de voyage ! »
« En fait, le plus drôle, c’est souvent la réaction des gens, parce que quand on voyage en équipe, quand on embarque dans un avion, on attire toujours l’attention. » (Juhann)
Puisque les gens ne les reconnaissent pas toujours (« à part lui » précise Ismaël, en montrant Axel du doigt), Juhann en profite souvent pour faire des blagues et faire croire qu’ils font un autre sport que du basket.
« Il fait beau là-haut ? »
Axel explique que la plupart des questions qu’on leur pose ne sont pas très originales, mais que le seul fait de voyager en équipe, « quand on est beaucoup, tous grands et costauds » peut provoquer des situations assez comiques. Ils se souviennent ainsi tous d’un voyage au Monténégro, où ils étaient serrés comme des sardines dans un petit avion.
Ils sont tous les trois d’accord pour citer leur dernier déplacement à Hambourg, en Eurocup. Des repas délicieux. Des chambres confortables. Et « même une salle de musculation » ajoute Juhann.
Ils apprécient d’ailleurs quand les hôtels mettent l’accent sur le bien-être et qu’ils peuvent profiter d’un spa, d’un jacuzzi ou d’une piscine. Puisque les autres approuvent, confirmant qu’ils apprécient ces séjours, il en profite pour nous interroger sur les établissements Marriott qui méritent le détour… L’occasion de leur demander où ils rêveraient d’aller.
Après nous avoir fait part de son amour pour Paris, « la plus belle ville du monde », Axel explique qu’il aimerait visiter davantage les pays où il a pu se rendre pour jouer.
« Je voudrais retourner en Chine et découvrir le pays. J’y ai passé trois semaines avec l’équipe de France, durant les Jeux Olympiques, mais nous n’avons eu qu’une demi-journée de libre. Nous n’avons pas vraiment pu en profiter. »
Interrogé à son tour, Juhann commence par nous parler de la Guadeloupe, car il aime retrouver sa famille et ses amis, ses racines. C’est sans doute pour cela qu’il évoque d’abord le soleil et les plages de sable blanc avant de finalement choisir une autre destination :
« Je rêve d’aller au Japon parce que j’adore les mangas, les animés et que toute cette culture m’intéresse beaucoup. »
Plus casanier, Ismaël hésite. Ayant grandi dans le 14e arrondissement, au sud de la capitale, ce Parisien aime cette ville dans laquelle il a ses habitudes. Mais il aimerait découvrir davantage l’Afrique, à commencer par la Côte d’Ivoire, dont il est originaire.
Marriott Bonvoy® est fier de soutenir le partenariat entre le Paris Basketball et Courtyard® by Marriott, son sponsor officiel. Avec les points qu'ils cumulent, les membres Marriott Bonvoy® peuvent réserver des Moments® et vivre des moments exceptionnels avec une expérience VIP dans cette enseigne hôtelière et au bord du terrain. Cliquez ici pour en savoir plus.
Courtyard by Marriott est une enseigne hôtelière du groupe Marriott International Inc. Elle compte plus d'un millier d'établissements dans 35 pays différents, dans le monde entier. Et elle se définit par la passion de l'hôtellerie, avec le slogan : « Notre passion est de vous aider à vivre vos passions. »
Date de publication: Mai 16, 2023
Dernière mise à jour: Juin 21, 2023
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